Travailler en art numérique c’est comme dessiner, les fichiers sur mon disque dur sont comme les pages de mon carnet de croquis.
Je commence de la même manière que pour un dessin, avec une page blanche, en l’occurrence un écran vierge; et remplace les crayons et les pigments par des outils électroniques et des pixels colorés. L’ordinateur me permet de découvrir ce qui est possible dans la création d’une image comme aucun autre support. La peinture n’est jamais sèche, l’exposition ou le contraste peuvent toujours être refaits et des ajouts ou soustractions illimités de particules d’image sont possibles. En fin de compte, il me suffit de décider quand l’image sera terminée.
J’utilise des images réalistes ou abstraites que j’ai capturées avec mon appareil photo de motifs, de formes ou de couleurs trouvés dans l’environnement naturel, ou des photographies de mes propres sculptures ou de modèles vivants. Ces images sont superposées, coupées, collées, dessinées ou peintes à l’aide de pinceaux numériques et d’autres outils électroniques. L’image finale est souvent celle d’un paysage imaginé, explorant les mystères, les nuances et les qualités énigmatiques de la nature.
Cette collection d’images fait partie d’une série intitulée « Corps coquillages ».